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Coaching de Vie
Ce qu’il faut savoir avant de travailler avec un coach de vie
Le coaching de vie est un processus utilisé par les coaches de vie, pour faire évoluer leurs clients, pour les assister à affronter les changements ou pour un avancement professionnel ou privé grâce à l’utilisation de questions qui suscitent de puissantes réflexion, entre autres techniques. C’est une collaboration motivante, inspirante, positive et orientée vers l’action et un moyen très efficace de promouvoir le changement chez les individus; il vous donne le contrôle de votre vie en mettant en évidence les meilleures qualités inexplorées en vous.
C’est une relation professionnelle de partenaire à part entière basée sur la confiance mutuelle entre le coach et le client. Son approche tournée vers l’avenir est basé sur la confiance mutuelle entre; le coach garantit la confidentialité et il/elle est guidé par l’éthique et le code de conduite. Et les séances se font en accompagnement individuel ou en groupe.
Le client est responsable de son évolution d’où l’importance de son l’implication et son engagement pour le succès de la collaboration. La collaboration commence avec la décision du client de chercher un coach pour être encadré ce qui signifie qu’il a le désir de changer.
Le coaching de vie ne se focalise :
- ni sur les prétendus points forts ou faibles des clients, au contraire il les encourage à puiser au fond d’eux-mêmes pour trouver les réponses à leurs questions ou sur d’éventuelles défaillances,
- ni à extraire la vie prive de la vie professionnelle.
C’est une question d’appréciation. Par exemple, j’ai dû aider une cliente sans emploi qui était désespéré de retrouver un poste. Lors de notre première session, après avoir énoncé sa situation et ses objectifs, il était clair pour moi que son but n’était mal défini. Je l’ai informé de mon observation, mais elle est restée inflexible sur son objectif. Après 3 séances, elle a réalisé que j’avais raison quand elle a obtenu l’emploi ‘de ses rêves’, mais qu’il ne lui a pas lui apporté la joie et le soulagement désiré.
On pourrait légitimement penser que notre collaboration a échoué, mais non ; il lui a ouvert les yeux sur ses problèmes réels, ce qu’elle devait aborder de front pour évoluer. Donc, comme nous le constatons souvent dans le processus de coaching, l’essentiel n’est pas toujours d’obtenir le résultat souhaité, mais plutôt de découvrir les véritables obstacles à votre progression et vous aider ensuite à les affronter pour garantir votre bonheur et votre épanouissement.
Le coaching de vie ne se focalise pas sur les prétendus points forts ou faibles des gens, ou sur d’éventuelles défaillances. C’est est une question d’appréciation. Par exemple, j’ai dû aider une cliente sans emploi qui était désespéré de retrouver un poste. Lors de notre première session, après avoir énoncé sa situation et ses objectifs, il était clair pour moi que son but n’était pas son problème. Je l’ai informé de mon observation, mais elle est restée inflexible sur son objectif. Après 3 séances, elle a réalisé que j’avais raison quand elle a obtenu l’emploi ‘de ses rêves’, mais qu’il ne lui a pas lui apporté la joie et le soulagement qu’elle avait prévu.
On pourrait légitimement penser que notre collaboration a échoué, mais non ; il lui a ouvert les yeux sur ses problèmes réels, ce qu’elle devait aborder de front pour évoluer. Donc, comme nous le constatons souvent dans le processus de coaching, l’essentiel n’est pas toujours d’obtenir le résultat souhaité, mais plutôt de découvrir les véritables obstacles à votre progression et vous aider ensuite à les affronter pour garantir votre bonheur et d’épanouissement.
Dans leur livre “Devenir coach de vie professionnelle”, Patrick Williams et Diane S. Menendez conclut : “Peu importe quel genre de sous-spécialité un client peut demander, tout coaching s’apparente à du coaching de vie”.

Voici un article de mon tuteur Dr Marina Makous, pour vous permettre d’apprécier le profondeur du coaching: “Coaching de vie est une expérience qui peut aider les personnes à atteindre leurs objectifs et de façonner un avenir meilleur pour eux-mêmes. Ce n’est pas une thérapie ou un service de conseils.
- Que feriez-vous de votre vie si vous n’aviez pas peur d’échouer ?
- Que feriez-vous si vous saviez que vous n’aviez seulement qu’un an à vivre ?
- Sur une échelle de 0-10, à quel point votre vie d’aujourd’hui ressemble à la vie que vous voulez vivre ?
Certains d’entre vous ont peut-être répondu à ces questions facilement, tandis que d’autres ont eu du mal répondre immédiatement. Dans les deux cas, ce sont le genre de questions qu’un client examine et creuse avec l’aide d’un coach de vie.
[notice]Le coaching de vie est une relation professionnelle où un individu est engagé dans le processus de découverte de soi, il se fixe des objectifs et prend des mesures pour vivre une vie plus riche, plus heureuse et plus épanouie.[/notice]
Regardons chaque mot séparément :
Une “Relation professionnelle”, signifie une relation confidentielle avec un coach qualifié. L’interaction avec le client fournit un espace sacré pour permettre au client de se dévoiler, d’interroger son moi-profond afin d’y trouver des réponses. Le coach, quant à lui, apporte des questions pertinentes au dialogue et reste à l’écoute de la voix réelle du client sans jugement ou conseils.
Pourquoi ne pas donner de conseil ?
Parce que quand nous donnons des conseils, nous insinuons : “Je sais mieux que vous.” Combien de fois par jour avez-vous entendu l’avis des autres ? Combien de fois avez-vous choisi de le suivre ? Comment vous sentez-vous quand vous parlez à quelqu’un, un ami, un parent, un membre de votre famille, et au lieu de vous donner de l’espace pour dévoiler soigneusement vos pensées, les examiner avec un auditeur patient et respectueux, afin d’en arriver à vos propres conclusions, et pouvoir à regarder les différentes options que vous voyez, vous obtenez un “conseil-réflexe” et rapide? Le coaching, implique par conviction que les conseils donnés prennent le pouvoir sur l’individu et réduisent sa motivation à résoudre les problèmes pour aller de l’avant.
Par exemple, disons que votre cousine vous dit qu’elle veut perdre du poids, 5 kg dit-elle. Qu’est-elle susceptible d’entendre de ses amis et de la famille ? “Oh, tu devrais faire un régime alimentaire; manger la soupe aux choux et aller à la gym. ” Pensez-vous qu’elle n’a pas pensé à cela ? Qu’est-ce qui la stoppe ? Le coach de vie prendrait une approche différente: lui poser des questions sur les motifs de cette décision; qu’est-ce que une personne veut vraiment pour elle-même, d’où viennent les difficultés qu’elle rencontre : est-ce le type de nourriture qu’elle choisit ? La taille des portions ? Certaines situations sont-elles pires que d’autres? Est-ce le manque ou le peu d’exercice ? Peut-être que la personne a un problème de genou douloureux, et a besoin de trouver une alternative acceptable à la salle de gym ? Quels sont les véritables obstacles ?
Un coach de vie voit avec la personne qu’il suit quels sont ses “vide-batteries”: ces choses qui pèsent sur nous, ce que nous savons devoir faire ou abandonner afin de nous libérer pour faire des choses que nous voulons faire.
Comme vous le voyez dans ce simple exemple, un coach prend une approche axée sur la résolution de problème, où le client est pris en charge pour déterminer ce qu’il/elle veut, quels obstacles peuvent survenir, comment surmonter ces obstacles, et décomposer l’objectif en minuscule étapes gérables, qu’il/elle peut commencer à faire tout de suite. Le coach et le client co-créent un ordre du jour pour la semaine que le client met en œuvre, tandis que l’entraîneur tient compte de la progression du client. Rappelez-vous bien que le client crée l’ordre du jour, avec l’entraîneur pour soutenir et valider le client et vérifier si le plan est faisable, raisonnable ou même cohérent avec les valeurs et le style de vie du client..
Dans le coaching, le client est l’expert sur son/sa propre vie, il est engagé dans le processus de découverte de soi. Ici, le but est de permettre au client d’entendre son/sa voix authentique, les désirs de sa/son cœur, sans imposer d’autres jugements ou quelque critique que ce soit. Beaucoup d’entre nous ont été conditionnés à plaire aux autres, prendre soin des autres, de placer les besoins des autres avant les nôtres à tout moment…
En regardant en arrière une vie vécue de cette façon, il y a souvent un sentiment de perte, un sentiment de ne pas palier à votre propre besoin de créativité, de satisfaction, d’apprentissage, et de croissance en tant qu’individu. Nous savons que d’autres ne peuvent pas nous rendre heureux; nous sommes responsables de notre propre bonheur. Lorsque nous prenons la responsabilité de notre propre bonheur, nos pensées et actions, nous sentons que nous avons alors le pouvoir de changer notre vie.
Maintenant, revenons à l’idée de la “vie plus épanouissante”: quelqu’un peut définir le “bonheur” comme “vivre selon ses propres valeurs”, quand vos actions sont alignés étroitement à vos valeurs personnelles.
Beaucoup de gens ne savent pas quelles sont leurs valeurs, alors comment pourraient-ils vivre selon leurs valeurs? Grâce à des questions qui suscitent la réflexion, l’imagerie mentale et l’évaluation, le coach peut aider le client à comprendre les valeurs du client, et l’aider à créer une vie qui est alignée au plus près à ce que le client veut pour lui-même.
Dans le coaching nous examinons différentes composantes de la vie d’une personne (la Roue de la Vie), et faisons en sorte que le client évalue où il/elle en est à l’heure actuelle. Ensuite, nous réduisons “l’écart” entre ce qui est maintenant, et ce que le client veut.
Le coaching n’est pas un substitut à une thérapie. Il est différent, parce que le conseil psychologique a pour but de résoudre les blessures du passé et guérir les traumatismes, et aider la personne à comprendre pourquoi ils ont été menés à agir d’une certaine façon, alors que la guérison et la connaissance de soi permettent d’initier un mouvement vers l’avant. Le coaching fonctionne bien pour les individus bien adaptés qui veulent atteindre plus, pour ceux qui ne sont pas freinés par les traumatismes du passé. Souvent, le coaching est une extension naturelle de la consultation, la prochaine étape après avoir travaillé sur son passé et son présent, une orientation vers l’avenir et ses possibilités.
Maintenant, regardons la personne qui emploie un coach. C’est une démarche bien adaptée à des personnes qui vont bien qui veulent mener leur vie à un niveau supérieur, plus productif, et à vivre leur vie alignée sur leurs valeurs intérieures.
Enfin, examinons le coach de vie, quel genre de personne peut faire ce travail ? Une personne formée à vraiment écouter, qui peut provoquer une intense réflexion, à l’aide de questions pertinentes, qui sait observer les réactions émotionnelles du client à ce qu’il/elle dit ou pense et les signaler. Un bon coach a la maturité affective, de la formation, le respect des autres, l’esprit ouvert, ainsi que d’un engagement de confidentialité et des normes éthiques élevées.
Un coach est capable de réguler son/ses émotions fortes qui viennent parfois pendant les sessions, et aider le client à faire de même. Le coaching personnel ou de vie peut être une expérience qui change la vie. Il a le potentiel de transformer votre vie.
Avez-vous déjà travaillé avec un coach de vie ? Partagez ci-dessous, vos histoires, vos commentaires et vos évaluations. En vous remerciant comme toujours, pour votre temps.
P.S : Pour plus d’informations sur les coaches de vie, et découvrir comment je peux vous aider à aligner votre vie sur vos valeurs, n’hésitez pas à me contacter par skype ou info@linkcoaching.com. Je travaille avec des individus aussi bien qu’avec des groupes.
La vie d’Expat…
… c’est avant tout une question d’attentes…
J’ai demandé à un de mes camarades expatriés de me parler de sa propre expérience et puisque j’ai trouvé son article intéressant pour beaucoup d’entre nous, j’ai pensé partager son post avec vous. N’hésitez pas à envoyer vos réactions et vos commentaires après l’avoir lu. J’aimerais savoir si vous pouvez vous identifier à ses propos et quelle est votre histoire …
[notice]En Suisse, quand un nouveau expatrié rencontre son premier choc culturel majeur, la communauté anglophone d’expatriés utilise une phrase codée sur les forums “Bienvenue, vous avez été Switzerlanded”.[/notice]
Que vous soyez membre d’un forum d’expatrié, envisagiez un déménagement à l’étranger ou que vous ayez déjà fait le déplacement, il est probable que vous soyez déjà familier avec ce qui est en général décrit comme un choc: choc culturel, choc financier, le choc de votre vie …. Il est nécessaire de comprendre que tout se réfère à vos propres attentes, votre propre ensemble de valeurs et ce que certains définissent parfois un peu vite comme votre propre culture. Ces trois facteurs influencent votre capacité d’adaptation. Certaines personnes peuvent interpréter à tort ce choc comme une question raciale.
Pour moi, le style de vie “nomade” a commencé quand j’avais 15 ans, au cours de vacances dans une famille allemande près de Mayence. A 22 ans, j’étais déjà parti pour 2 ans à Mogadiscio en Somalie. Ça n’a pas arrêté depuis…
J’ai travaillé à la fois pour le secteur privé, le service diplomatique et les organisations internationales. A ce titre, j’ai vécu ou voyagé dans une cinquantaine de pays sur quatre continents. Basé sur mon expérience, voici trois étapes fondamentales pour garantir une expatriation réussie :
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Le facteur clé de succès est… le langage.
Avant de s’installer à Mogadiscio, je parlais déjà couramment l’italien et j’avais suivi un programme intensif de trois semaines en arabe. Ce qui ne m’a pas beaucoup aidé puisque la Somalie utilise le langage Kouchitic et non pas sémitique. Mais parce que la Somalie était une ex-colonie italienne, beaucoup de la génération plus âgée parlais italien ce qui était bien pratique. Je ne parlais ni ne lisais l’anglais mais j’ai vite réalisé que cette langue était absolument nécessaire. J’ai donc commencé à prendre des cours d’anglais sur internet. En fait, j’ai toujours essayé d’apprendre les langues locales: somalienne en Somalie, le swahili au Kenya, le grec en Grèce et ainsi de suite. Cela facilite beaucoup le processus d’intégration. Il est essentiel et est fortement recommandé à tout expatrié. Certes, cela prend du temps, mais c’est la valeur ajoutée numéro 1.
Un autre point important à retenir est “ne pas présumer”. Présumer c’est comme les attentes; vous êtes déçu quand cela ne se passe pas comme prévu. Comme quand j’ai été affecté dans un pays anglophone, j’ai pensé tout le monde parlait anglais et ai donc essayé de converser en anglais ‘de la Reine’ (ou quelque chose censé en être proche) dans un marché local. Personne ne m’a compris. C’est seulement quand j’ai réalisé que seulement l’anglais pidgin était utilisé, que nous avons finalement eu un bon fou rire.
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Le deuxième aspect concerne vos attentes.
Si vous êtes très attaché à votre café du matin sur votre chemin du boulot ou si vous laver à l’eau froide avant que l’aube ne se lève vous rebute alors je vous suggère vivement de ne pas tenter l’aventure de l’expatriation. Au Moyen-Orient, le petit-déjeuner local est fait de Foul (ragoût de fèves), de pain pita, d’olives, de thé chaud avec beaucoup de sucre et parfois de lait fermenté. Si vos attentes en matière d’habitudes et de routines sont trop rigides, alors vous trouverez peut-être difficile de vous adapter.
Mon premier petit-déjeuner local lors de mon premier jour d’expatriation était composé de foie frit de chameau servi avec du lait de chèvre aigre. La plupart de mes collègues français tentent de reproduire les habitudes de patrie dans le pays d’accueil refusant ainsi de s’adapter à la culture locale: garder les bonnes vieilles habitudes du fromage crémeux français et des vins, des vêtements de designer français ou des chaussures. Perdant leur temps à rechercher des journaux ou des magazines français dans un pays qui parle anglais ou portugais… Pour ma part, j’ai toujours fait le choix de maintenir mes anticipations au plus bas, tout en recherchant standards élevés C’est ce qui évitent les surprises d’un mauvais genre.
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Au final, il s’agit aussi de vos présomptions au travail.
Etre capable de changer et d’apprendre est la clé de tout. Vous n’avez pas besoin de réduire vos normes de travail ou votre performance pour ce faire. S’assurer que les livraisons ou des projets de travail sont terminés en temps voulu ou assurer une procédure régulière peut être extrêmement difficile dans certaines parties du monde. Blâmer la nouvelle culture de travail est l’attitude commune des expatriés. Combien de fois ai-je entendu que la force de travail locale était soit (faites votre choix) paresseuse, facilement distraite, sans instruction, faible en compétences, basé sur de la sous-performance, incapable de produire des efforts constants, ‘you name it’… Cela démontre surtout l’incapacité des dirigeants à manager et faire face, à actionner les changements nécessaires, leur manque de créativité (on a toujours fait comme ça, et nos procédures ne seront pas modifiées) et leur incapacité à s’adapter. Et parfois, au contraire, vous avez le cas des expatriés qui approuvent et adoptent immédiatement la nouvelle culture expatrié et deviennent plus local que les habitants eux-mêmes. Cette attitude trop zélée est déplacée. Ce n’est absolument pas nécessaire.
de Jean Jacques Morgenrot.
TCK, qui sont-ils ?
Cette semaine je vous parlerai des enfants d’expatriés qui sont généralement appelé TCKs. Ce sont des enfants et ados issus du développement international et diplomatique, ceux dont les parents appartiennent au personnel militaire ou d’industrie internationale et dont l’enfance est souvent passée à bouger d’un pays à un autre et à changer d’école, d’amis et d’environnements fréquemment.
Une récente conférence de l’ONU révèle que des recherches ont été faites sur les TCK et les résultats bien que très intéressants, sont un peu alarmants. “Recevant la meilleure base socio-économique dans leur éducation en raison du statut de leurs parents ; ils sont habituellement très bons dans les langues, fréquentent de bonnes écoles et ont un très haut niveau de confiance en soi. L’autre facette de ce phénomène est qu’en comparaison avec des enfants de fond socio-économique semblable mais qui sont restés, stables, dans leur pays ou éventuellement dans une seconde patrie, on constate que quelques TCKs se laissent distancer.
Les chercheurs ajoutent qu’après quelques années: “on constate également une très nette tendance au déclin des accomplissements tant dans l’enseignement supérieur que dans la vie professionnelle. Ils ont un haut sens du droit en raison de leur éducation, mais habituellement peu appuyé par les efforts et le sens de l’accomplissement“.
L’étude psychologique de TCKs montre une récurrence alarmante de certains problèmes de la vie adulte comme la répression de la colère ou du chagrin qu’ils doivent aux nombreux ‘détachements’, ayant été souvent livrés à eux-mêmes, obligés de dire ‘Au-revoir’, et entretenant alors leur manque de concentration par habitude de tout ‘survoler’ tant dans leur vie professionnelle que privée.
Après avoir lu le document, j'ai parlé avec mes propres TCKs pour entendre leur opinion. Voici ce qu'une de mes filles a écrit :
TCK : un acronyme pour désigner
les enfants de ‘3ème culture’.
La première fois que j’ai entendu parler des enfants de ‘3ème culture’ (TCKs), mamère venait de m’envoyer un e-mail sur le sujet. Ma mère adore m’envoyer des e-mails qui, à son avis, sont éducatifs ou des renseignements qu’elle pense que je devrais utiliser.
Je venais de déménager de la Suisse vers la Jordanie une fois encore et m’apprêtais à bouger à nouveau. Elle m’a expliqué qu’il (l’article) faisait allusion à ‘une personne qui a passé une partie significative de ses années de développement à l’extérieur de la culture des parents’ bien que je comprenais essentiellement comment je m’inscrivais dans cette catégorie, je n’y ai pas réfléchi plus que cela.
Je n’ai jamais vraiment appartenu à une catégorie sociale et c’était toujours quelque chose dont j’ai été fière, puisqu’il me permet de juste de passer d’un “groupe social” à un autre et de tout mélanger.
Alors j’ai commencé à lire les buzz-feed – vous savez, ceux qui listent les 25 choses que seuls font les Britanniques ; les 25 choses que les Arabes disent ou encore les 13 choses que les meilleurs amis savent – L’un d’entre eux, d’ailleurs, parlait de ce que les enfants d’expats vivaient ; la liste détaillait plusieurs points sur lesquels je me retrouvais d’une façon ou d’une autre et j’ai remarqué via les commentaires, que plupart – sinon tous – mes amis TCK avaient les mêmes sentiments.
Finalement nous nous sommes rendu compte que nous avions notre propre catégorie. Nous étions des TCKs. J’étais ravie. Il n’y avait plus aucune honte ou embarras en raison du fait que je ne pouvais pas répondre à la question “D’où êtes-vous ?” ou “Qui êtes-vous ?”
Pour moi, j’étais plus que juste une nationalité, je m’étais construit sur plus ça, je me sentais un peu Arabe, Nigériane et un peu Ivoirienne, Française évidemment, sans aucun doute un Sud-Africaine et la liste continue… La délocalisation n’a jamais été un fardeau ou un choix. C’est une partie intégrante de qui je suis, probablement parce que cela n’a pas été ma décision, mais celle de mes parents. Je suis né au sein d’une expatriation. C’est tout ce que j’ai jamais connu et ce que je veux être.
Malgré les vibes positives que procurent le fait d’être une TCK, c’est parfois aussi une source de problème. Effectivement, émigrer dans un environnement international comme la Jordanie, au sein d’une école internationale était une expérience bienheureuse. Tout le monde avait migré une fois, deux, voire quatre ou cinq fois et ceux qui n’avaient pas pratiqué l’expatriation, avaient été éduqués dans cette atmosphère cosmopolite, de telle sorte que l’appartenance culturelle ne pouvait pas être un problème. Mais arriver dans une petite ville d’une région affichant fortement son patriotisme, peut d’autre part faire de l’expérience un enfer vivant. C’est ce qui m’est arrivé dans une petite ville de Suisse. La différence des systèmes scolaires, ajoutée au fait que j’avais 1 an d’avance académique en France, s’est traduite par le fait que j’étais 2 ou 3 ans plus jeunes que mes copains de classe. L’ancienne rivalité entre les Français et les Suisses leur a donné des motifs pour m’attaquer ; et au final, ma facilité à parler trois langues et ma détermination à maîtriser la langue allemande aussi bien qu’eux sans aucun doute n’a pas aidé…
J’ai essayé dur de m’intégrer, mais j’étais juste trop différente. J’étais seulement une petite fille de douze ans entourée par des jeunes hommes et des femmes. J’étais très axé sur la politique mondiale dans une Suisse qui est notoirement la plus neutre au monde ; là il n’y a aucune discussion, tout est parfait. Je suis mulâtre et Française, dans une classe composée de petits Suisses de 5ème génération, blancs et étroits d’esprit. Comment pourrais-je m’inscrire dans une leurs catégories ?
En trouvant des TCKs, en lisant ce d’autres que ma mère avaient à dire, en voyant que je n’étais pas seule et que nous avions tous notre propre histoire, tout cela m’a mis en paix avec ma différence. Je suis maintenant une TCI (Individu de 3ème Culture), mais cela seul, ne me définit pas. Pas plus que mon lieu de naissance ou les nationalités de mes parents.
[legend title=”ÊTRE SUR DE SOI” style=”1″]L’expérience fait la personne. Si vous êtes appelés à vivre dans la même région toute votre vie, vous aurez à résoudre des challenges différents d’une personne qui n’est jamais restée plus de 2 ans au même endroit et c’est parfait. La clé c’est d’être O.K. avec vous-même. Comme le dit Winnie, soyez vous-même ! C’est dur, c’est un voyage, mais la paix intérieure et le bonheur qui en découlent sont inestimables. Personne ne devrait devoir se sentir coupable d’être différent. Dans le monde d’aujourd’hui où tout est unique, la différence est la norme.[/legend]
Je voudrais terminer ici, en réaffirmant qu’être différent est un atout. Si les gens me demandent ce que je suis maintenant, je n’ai pas toujours de réponse parfaite, mais ce n’est plus un problème non plus. Ce n’est pas ce je suis. C’est qui je suis : une TCK et fière de l’être”.
En espérant que vous avez apprécié cette lecture. Si vos enfants peuvent s’identifier au rapport, ce n'est pas une fatalité. Je vous encouragerais à discuter avec vos enfants. Partagez également ici vos commentaires et opinions ou celles de vos enfants, s’ils le souhaitent, je les publierai…
Ps : Si vos enfants se reconnaissent dans le résultat de ces recherches et ont besoin d’aide pour assumer leur statut, invitez-les à me contacter pour trouver une solution.
Le coaching pour les expatriés
Le coaching de vie est une approche entièrement centrée sur le client. Coacher un client c’est comme lancer un système d’exploitation travaillant dans en arrière-plan. Peu importe quel genre de ‘sous-spécialité’ un client peut demander, tous les coaches font du coaching de vie disent Patrick Williams et Diane S. Menendez dans leur livre “Devenir un coach de vie professionnelle”.
[legend title=”Le coaching de vie” style=”1″]… est une relation professionnelle entre un coach et son client essentiellement focalisée sur le futur. Cette relation implique une confiance mutuelle, une confidentialité totale et est basée sur un code de conduite éthique très strict.[/legend]
Expatriation, Repatriation, TCKs and Cross-Cultural Coaching
Les Expatriés sont souvent des entrepreneurs ou des diplomates qui se déplacent sur ordre de leur employeur. Il existe aussi un autre groupe appelé les “self-imposed expatriates”, parce que la décision volontaire de s’expatrier a plus été motivé par leur propre situation, qu’elle soit économique ou pour une autre raison.
L’aspect aventureux de l’expatriation ajouté aux conditions intéressantes de mission balance les aspects plus difficiles (auto-intégration, adaptation, chocs des cultures, préjudice personnel). La persévérance et la détermination sont des qualités importantes pour devenir un bon expatrié. Il existe des cas d’employés qui terminent prématurément leur mission à cause de leur incapacité, ou celle de leur famille, à intégrer leur ‘société d’accueil’.
Un Expatriation & Global Executive Coach est un expert dont la spécialité est d’aider les expatriés de toutes catégories, ainsi que leur famille à faire face aux défis rencontrés à l’approche de nouvelles cultures, dans le cadre d’une relocation. Le coach apporte aux clients tout le support nécessaire pour s’adapter à sa nouvelle culture, en identifiant les difficultés résultant du déménagement des familles ainsi que celles attachées aux objectifs professionnels. Il travaille avec les différents membres de la famille (l’expat, l’époux/se, les enfants) pour les équipés de ressources propres à les intégrer dans leur nouvel environnement.
Pour contourner les nombreux faux-pas possibles énumérés plus haut et vivre une expatriation enrichissante, moi, Winifred Gaillard, ICF ACSTH coach de vie certifiée en matière d’expatriation, conjointe d’un expatrié et mère de 3 enfants TCK, je vous propose des programmes d’avant-départ ou post-arrivée tout compris pour les expats, les repatriés et leur familles.
N’hésitez pas, contact-moi aujourd’hui.
Considérations en vue d’une expatriation
Les épouses : sont souvent appelées “The Trailing Spouses ou partenaires-accompagnant”. Au regard de leur immense contribution à la réussite de la mission d’expatriation en facilitant la transition et l’intégration vers la culture locale de leur conjoint et de leurs enfants. Dans sa dissertation “Adaptation des conjoints : le genre importe-t-il?” Anne M. Braseby, Docteur en Philosophie à l’Université Internationale de Floride à Miami a cité Stewart Black (un expatrié leader dans la Recherche Corporate) qui a conduit des enquêtes très poussées sur l’adaptation des conjoints dans le but avoué de parer aux retours précoces de mission. Avec son collègue, Hal Gregerson (1991:463) il a conclu que “Les entreprises souhaitent réduire les frais substantiels, directs ou indirects liés à l’échec des expatriations ou missions internationales et les employés quant à eux, souhaitent la probabilité d’échec et l’impact négatif que cela pourrait avoir sur leur carrière.
Et parce que l’installation du conjoint peut être un facteur essential pour mener à terme des missions d’expatration réussies et sachant que la plupart des expatriés américains sont accompagnés de leurs partenaires dans leurs projets internationaux (Black 1988, Black and Stephens 1989, Harvey 1985), il semble important de comprendre mieux comment adapter au mieux l’intégration inter-culturel des époux(ses).
Les enfants : Les Third Culture Kid (TCK) sont des personnes qui ont passé un temps notable de leur éducation et/ou enfance dans une culture différente de celle de leur parents. Les TCK sont capables de construire des relations avec toutes sortes de cultures sans pour autant avoir de profondes racines avec aucune d’entre elles. “Bien que les éléments de chaque culture soient assimilées dans l’expérience de vie des TCK, leur sentiment d’appartenance se situe plus dans leurs relations avec leurs semblables.” (Pollock and Van Reken, 1999)
En Post-expatriation et Repatriation : C’est quand une mission arrive à son terme, que ce soit prématurément ou par fin de contrat. Même si la plupart des expats de retour expérimentent, une forme ou une autre d’anxiété post-expatriation, les circonstances de repatriation jouent un rôle important dans le processus ; comme par exemple, un expat qui revient hâtivement se sentira plus vulnérable du fait qu’il n’a pas pu se préparer mentalement au changements impliqués. Il peut même penser qu’on va croire de lui qu’il n’est pas capable de terminer une mission, qu’il est un ‘louser’ et que cela affectera son dossier professionnel et donc, ses missions futures…
Les époux (ses) d’expatriés
J’espère que vous avez mis en pratique les conseils sur les subtilités de la vie des expatriés. Aujourd’hui, je vais aborder le sujet des “Trailing Spouses” (un terme commun dans le langage diplomatique pour désigner leurs conjoints) et la place importante qu’ils occupent dans l’expatriation.
Même s’ils sont incontestablement l’épine dorsale de la famille, ces époux (ses) tiennent le rôle traditionnel d’une femme/homme au foyer et maintiennent l’équilibre familiale pour aller au bout de leur expatriation. Beaucoup de tracas de l’expatriation sont méconnus du grand public. Même les expatriés expérimentés évitent d’en parler malgré les effets néfastes sur les familles; donc peu ou rien est connu de ce sujet. Cependant, nous croyons que plus la famille sera consciente de ce mal, mieux elle sera préparée à en faire face et se préserver ainsi des mauvaises surprises qui ne manqueront pas d’avoir lieu.
Cette face cachée de l’expatriation si elle est laissée sans surveillance, est source des traumatismes qui empêche l’intégration de ceux concernés et peut conduire à la résiliation anticipée du contrat. Ignorer ou ne rien faire aura les conséquences plus graves telles que la dépression nerveuse, l’éclatement de la famille et même le divorce, voire une d’identité perpétuelle par les enfants (3TC).
“Accompanying Spouses” qui sont-ils?
[legend title=”The trailing Spouse” style=”1″]La première citation du ce terme est attribué à Marie Bralove dans le Wall Street Journal du 15 Juillet, 1981 dans un article intitulé «Les problèmes de familles bi-carriéristes forcent les entreprises à s’adapter», p. 29 : Un employé se souvient d’un cadre prometteur qui avait quitté parce que son époux dentiste n’avait pas pu trouver un bon cabinet avec lequel travailler dans la zone. Pour endiguer ce problème, quelque 150 employeurs du nord du New Jersey créent une banque d’emploi des employeurs pour approvisionner des emplois pour le “conjoints” des future cadres ~ Wikipédia.[/legend]
Mais aujourd’hui, ce terme est utilisé chez les expatriés, du corps diplomatique, des personnels du gouvernement ainsi que les militaires ou entrepreneurs internationaux pour désigner leurs conjoints. Ce sont des conjoints qui ont pris la décision éclairée et font le choix de suspendre leur carrière afin de faire progresser celle de leurs partenaires.
Ils /elles doivent suivre des séances de coaching de vie avant et après leur arriver dans leurs pays d’accueil afin d’éviter des échecs et de leur donner toute l’aide qu’ils/elles méritent dans leurs difficile tâche d’assurer un foyer heureux, et faciliter la transition entre leur culture d’origine et leurs cultures d’accueil. Le statut d’un conjoint-accompagnateur qui devient juste mères/pères au foyer avec la perte d’identité qui en résulte, est difficile à assumer, surtout ceux qui ont eu beaucoup de responsabilités professionnelles.
Vos activités de la journée comprennent: trouver une maison, acheter une voiture, changer la bouteille de gaz, essayer de trouver les employés domestiques, s’occuper les tâches administratives, trouver un cabinet médical, des dentistes, trouver des menuisiers ou des plombiers…
Il y a aussi à assumer souvent le rôle de père et mère pour leurs enfants parce que les expatriés doivent accepter des déplacements fréquents et de longues heures de travail.
Pour mieux apprécier leur vécu, voici une journée typique de celui/celle-ci. La journée commence à environ 6h30 avec l’agitation frénétique habituelle de la plupart des matins; les enfants se préparent pour l’école tandis que la femme de ménage est aux petits soins pour eux. Vous sautez tous dans la voiture pour aller à l’école et votre partenaire s’en va aussi. Vous revenez ensuite à la maison pour ne trouvez qu’un silence assourdissant, et la vaisselle sale du petit déjeuner.
Au milieu de tout ça, se trouve votre vie que vous négligez par manque de temps et le doute commence à vous envahir, vous commencez à douter votre décision à vous expatrier. Que s’est-il passé ? Après tout, vous avez de bon cœur accepté le déménagement; les conditions de service étaient alléchantes, vous étiez même excité à l’idée de l’aventure et ne pouviez pas contenir votre joie quand il a été confirmé.
Soudain, vous avez un sentiment de vide. Était-ce ce que vous attendiez ? Pas du tout. Vous êtes déçu et même avez honte de vous-même ; vous ne croyez pas ce qui se passe en vous. Pour aggraver les choses, votre critique intérieure (cette petite voix à l’intérieur qui vous rappelle de ne pas être ingrat) et vous réprimande pour avoir osé se plaindre. Vous succombez et vous vous estimez chanceux, vous comparez votre situation actuelle à la précédente: vous êtes dans un pays ami, une maison confortable avec une femme de ménage, un chauffeur, une famille saine, vous vivez dans un quartier sûr, alors pourquoi se plaindre ? Mais vous avez raison, l’argent n’achète pas le bonheur.
Pour tout vous dire, ce sentiment n’est pas rare. Je suis passé par les mêmes émotions, comme beaucoup avant moi. Une fois que vous en avez terminé avec l’excitation et la “lune de miel” de l’aventure, la réalité vous frappe. Pour certaines personnes, il est facile de s’acclimater, pour d’autres c’est beaucoup plus compliqué. Plus dur est de déménager avec votre famille entière comme c’est le cas avec la plupart des expatriés, non seulement vous devez vous efforcer de vous adapter vous-même, mais vous devez veiller à l’intégration de toute la famille.
Heureusement les choses changent, vous avez des coaches de vie comme moi pour vous guider. Votre sentiment est normal et bon nombre des conjoints sont passé par là. La vérité est que les expatries sont isolés, loin de leurs amis et de la famille – leur réseau de soutien habituel. Cela peut paraître étrange surtout quand vous vous êtes fait de nouveaux amis; n’oubliez pas que lors de l’expatriation, vous êtes en compagnie de personnes avec qui vous ne partagez pas nécessairement la même culture ou les même valeurs. En raison du rôle influent que jouent la culture et les valeurs dans notre appréciation et l’interprétation des situations, vous voyez et interprétez les choses différemment.
Grâce à de récentes études qui reconnaissent l’importance de leur contribution dans la réussite de l’expérience les départements RH des grandes entreprises commencent à s’intéresser et à se soucier d’eux voire même à s’investir dans les projets de coaching pour faciliter leur transition vers la culture locale. Ils ont ainsi augmenté la productivité de leur staff.
Une grande majorité des conjoints sont des femmes mais il y a aussi les hommes. Bien que leurs intérêts et leurs attentes puisse différer, il n’y a pas de preuves qui démontrent qu’un genre particulier s’intègre rapidement et mieux que l’autre. Quel que soit le sexe, il est crucial de comprendre l’ajustement interculturel des conjoints.
- Dans sa dissertation “Adaptation des conjoints d’expatriés : le genre importe-t-il ?” Anne M. Braseby, Docteur en Philosophie à l’Université Internationale de Floride, a écrit que Stewart Black (un des grands expatriés-chercheurs) avait mené des recherches approfondies sur l’adaptation des épouses d’expatriés dans le but principal d’empêcher des retours précoces. Lui et son collègue, Hal Gregerson (1991: 463) écrit «les entreprises veulent réduire les coûts directs et indirects de l’expatriation ratées; les employés de leur côté semble vouloir réduire la probabilité de l’échec de leur séjours à l’étranger car ils redoutent l’impact négatif que cela aurait sur les carrières. Puisse que l’intégration d’un conjoint peut être un facteur important dans l’aboutissement de missions à l’étranger et vu que la plupart des Américains qui travaillent à l’étranger accompagnaient par leurs conjoints (Black 1988, Black et Stephens 1989, Harvey 1985), il semble essentiel de mieux comprendre l’adaptation interculturelles des conjoints”.
Pourquoi l’intégration du conjoint est-elle nécessaire?
Il semble rationnel que le conjoint aie besoin d’intégrer et d’assimiler les valeurs du pays d’accueil afin de les inculquer à leur famille avec une appréciation réelle et non travestie ou tronquée de la culture d’accueil, car un conjoint bien intégré saura transmettre son acquis à sa famille.
Leur propre intégration peut aider à expliquer les avantages de l’intégration à leur famille en tant qu’étranger : c’est à vous d’accepter le pays hôte avec ses différences de culture, ses aliments et ses valeurs et d’apprendre à s’y adapter au lieu d’attendre du pays qu’il s’adapte à vous.
Il faut faire des efforts pour apprendre la langue, pour manger les aliments locaux plutôt que d’importer des produits de votre pays vous pouvez laisser votre confort alimentaire et vos valeurs derrière vous.
[info]Vous méritez une expérience réussie. Ne restez pas seul, je suis ici pour vous guider à travers les arcanes de l’expatriation. Contactez-moi.[/info]
N’hésitez pas à laisser vos commentaires, vos contributions et vos remarques sous ce post et merci encore pour avoir passé du temps avec nous…
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Petits secrets d’Expats
Venez-vous juste de déménager ? Ou envisagez-vous de le faire ? Vous sentez-vous dépassé(e) par les nouveaux défis culturels de votre déménagement récent? Venez-vous juste de rentrer dans votre pays d’accueil pour découvrir que vous ne vous vous sentez plus comme à la maison ? Votre famille est sous pression à cause de votre récente relocalisation ? Craignez-vous que l’acclimatation ou l’intégration dans votre communauté internationale soit trop longue ? Ou l’excitation de votre déménagement récent a-t-elle étrangement cédé la place à la dépression ?
Si vous avez répondu oui à une seule de ces questions, bienvenue dans l’excitant, troublant, enrichissant, joyeux et pourtant difficile monde de l’expatriation. Tout semble changer quand on migre dans un autre pays – chaque jour est différent, plein d’aventure et de découvertes, d’excitation et d’anxiété. On commence a avoir” des papillons dans le ventre”, sensations que tous les expatriés ont connus (au moins une fois) dans leur carrière… On ressent une forte énergie, mélangée à quelques appréhension et la peur de l’inconnu face à : un nouveau pays, de nouvelles personnes, valeurs ou cultures.
Chaque membre de la famille appréhende les déménagements différemment ;
- L’expatrié doute de son choix, de sa capacité à remplir ses obligations professionnelles et a peur de mettre sa famille en difficulté s’il doit terminer sa mission plus tôt que prévu.
- Certains se demandent comment remplir leur mission personnelle et professionnelle tout en maintenant une certaine balance entre les membres de la famille afin que la négligence des uns ne prennent pas le pas sur le bien-être des autres.
- Certains encore, sont inquiets de laisser derrière eux famille et amis ;
- Et d’autres enfin se demandent comment trouver leurs repères et donner du sens à toutes ces sensations qu’il leur faut intégrer ?
C’est là où mes services (Expat & Global Executive Coach) interviennent. Je vous aiderai à aligner votre vie privée avec votre vie professionnelle tout en aidant votre famille à surmonter les différentes phases émotionnelles qui émergent pendant les étapes d’installation et d’adaptation d’une expatriation. J’ai été formée tout spécialement pour vous aider à diminuer le stress dû à votre expatriation. C’est un sujet dont nous parlerons plus tard.
Comprendre l’expatriation:
L’expatriation à changé. Il est loin, le temps où expatriation était synonyme seulement de Diplomatie. Le monde est devenu un village et beaucoup d’institutions, de companies et d’organisations souhaitent utiliser ce fait à leur avantage en investissant hors de leurs frontières et en demandant à leurs staffs d’être mobiles également. La mobilité est une part importante du processus de recrutement et les personnes sont de plus en plus curieuses et ouvertes au monde qui les entoure.
Du fait que les expatriés, les rapatriés, les professionnels internationaux et leur familles vivent un style de vie assez particulier et font face à un ensemble plutôt unique de défis à cause de la fréquence de leur déplacements, ils doivent avoir une mentalité et une attitude qui leur permettent de faire face à toute situation. Les finances, l’opportunité professionnelle et la destination ne doivent pas être les seuls critères de sélection, le caractère et la personnalité de chacun compte.
Vous aurez besoin d’anticiper vos plan de départ et d’arrivée. De préparer pour chaque ‘migration’ une liste de tâches à mener, comme pour l’annulation de tous les abonnements : les téléphones, l’électricité, l’eau et éventuellement les abonnements postaux afin de ne pas ternir les ardeurs de votre nouvelle intégration.
Dans son article sur l’expatriation, Jacquelyn Smith de Forbes cite Ryan Kahn, un coach spécialisé dans les carrières, fondateur de The Hired Group et de Hired! The Guide for the Recent Grad, qui disait que, ce processus exigeait que l’on trouve une un nouvel endroit qu’on peut appeler son foyer, qu’on se familiarise avec un tout nouvel environnement, qu’on maîtrise un nouveau job et que l’on développe un nouveau réseau, tout à la fois. “Il faudra consacrer beaucoup de temps et d’efforts pour réussir à tout manager avec succès, mais vous vous rendrez peut-être alors compte que vous avez-là tout ce que vous avez toujours voulu.”
Les expatriés sont comme tous les humains et ont chacun leur particularité. La composition familiale est un aspect important à prendre en considération pendant l’expatriation. Les besoins et les attentes d’une famille ne seront jamais les même que ceux d’un couple sans enfant ou ceux d’un individu. Même parmi les couples avec enfants ; ces attentes diffèrent selon les âges de leurs enfants. J’ai éffectué ma première mission en tant que jeune mariée et ai ensuite eu des enfants ; nos besoins ont donc évolués en même temps qu’eux grandissaient. Pour les besoins de cet article, je vous décrirai les cas les plus communs mais vous êtes libre d’adapter ces petites astuces à votre situation individuelle.
Qui sont les expatriés ?
Parce que nous sommes tous issus de la communauté Expats, je passerai là-dessus.
Pourquoi les personnes choisissent-elles de s’expatrier ?
Les personnes choisissent de s’expatrier pour différentes raisons : parce que l’herbe est plus verte ailleurs, pour effectuer un service humanitaire ou philanthropique ou encore par désir d’explorer le monde. Il est nécessaire de bien comprendre et se rappeler ses propres raisons pour avoir choisi l’expatriation parce que cela s’avérera d’un grand soutien dans les moments de stress que vous aurez à traverser. La vie d’un expatrié peut être vraiment effrayante parfois. Vous déménagez vers un nouveau pays, une nouvelle culture, une langue différente et vous êtes loin de toute votre famille et vos amis ; le parfais cocktail d’anxiété majeure et de stress. Votre conjoint (si vous en avez un/une) est votre meilleur allié dans cette aventure ; vous aurez besoin de toute la compréhension et du soutien que chacun peut offrir à l’autre.
Quelle que soit votre raison pour prendre le chemin de l’expatriation, un planning adapté (organisation personnelle et préparation psychologique) est nécessaire pour éviter l’échec, c’est cette planification qui fera la différence et vous permettra de vivre une expérience enrichissante et facile à gérer. Certains traits de personnalité comme la persévérance et la détermination, sont également essentiels pour réussir son expatriation. Mais si votre seul but est de vous échapper sur une île tropicale, ou un autre pays pour échapper à votre famille, une relation désastreuse ou le mauvais temps ; le mieux serait de NE PAS vous expatrier. Vivre comme un touriste est très différent de celle d’un expatrié. L’expatrié devra s’investir et s’intégrer dans la culture locale et les locaux ont quant à eux besoin de voir vos efforts pour vous immerger dans leur culture.
Les éléments importants à considérer avant expatriation
pour s’assurer une agréable expérience :
Quels sont ceux qui choisissent l’expatriation ?
- L’expatriation des célibataires est une décision facile à prendre puisque toutes les éléments à considérer sont en seule fonction des désirs et des aspirations de chacun.
- Les couples : l’aventure de pourra pas commencer avants d’avoir le consentement de votre partenaire puisqu’il ou elle sera le conjoint qui s’occupera du foyer (un statut pas facile à tenir) pour permettre à l’autre conjoint de poursuivre sa carrière professionnelle.
- Les familles avec enfant : dans ce cas, une réflexion encore plus profonde doit être mise en place, pour le bien de tous. Il faut inclure tous les membres concernés de la famille dans la discussion ; entendre chaque point de vue et répondre aux angoisses de chacun. N’ignorez aucune question. C’est important !
Qui décide ?
- Était-ce une décision collective ? Une décision collective et le choix de la destination sera plus facile à gérer au moment d’une expatriation. Le voyage sera alors planifié ensemble et les aspirations de chacun pourront être pris en considération. Mais si la décision est soudaine, les autres membres peuvent parfois se sentir exclus ou trahis et l’aventure commencera d’un mauvais pied ; et vous pourrez rencontrer plus d’objection et de résistance que prévu chez les vôtres. Savoir que vous aurez peut-être à échanger votre poste à responsabilité (avec tout la reconnaissance qu’il implique) avec un statut de parent-au-foyer (ou partenaire-accompagnant) rend la situation délicate et demande des ajustements impératifs et une réflexion en profondeur. Et il ne faut pas oublier que le succès d’une expatriation dépend pour une large part de la volonté, la personnalité et l’engagement du conjoint.
- N’oubliez pas également de demander si votre entreprise assure la prise en charge d’une éventuelle assistance ; vous aurez besoin de toute l’aide que vous pourrez avoir. Explorez aussi toutes les pistes possible pour tenter de trouver un travail sur place à votre conjoint.
Où ?
- Bien que certaines destinations soient plus accueillantes que d’autres, une mission d’expatriation affecte inévitablement les relations entre les membres d’une famille : le nouveau poste peut renforcer les liens d’une famille si l’environnement professionnel et personnel permet à ses membres de passer plus de temps ensemble ou au contraire, la nouvelle mission peut créer des tensions si l’expatrié concerné doit passer plus de temps loin des siens à cause de sa mission. C’est pourquoi le soutien des uns et des autres est essentiel. Ne sous-estimez pas la pression que ce type de mission peut engendrer au sein de votre famille…
- Rassemblez le plus d’information possible sur la destination choisie afin de réduire au maximum l’effet ‘choc de culture’.
Au lieu de souhaiter que votre famille soit capable de faire face à toute situation, il est plus simple de se préparer activement à diverses éventualités.
- Informez-vous tout en gardant l’esprit ouvert sur votre futur environnement, mais laissez-vous une chance de découvrir l’endroit et d’être encore surpris à votre arrivée. Si vous le pouvez, allez visiter l’endroit avant le déménagement, n’hésitez pas !
Prochainement, je vous parlerai des conjoints et autres partenaires-accompagnants et leur rôle dans les missions d’expatriation. J’ai hâte de lire vos remarques à ce sujet.
[notice]P.S. C’est vraiment important de comprendre les différences entre u expatrié, un immigrant et un touriste pour prendre la meilleure décision possible. L’article “Qui est un expat, qui est un immigrant? (en Allemagne)”, pourra peut-être vous aider.[/notice]
Pour vous aider à vivre une expatriation de rêve, que ce soit en consultation individuelle ou en groupe et pour tous les membres de la famille, contactez-moi par skype ou par email: info@linkcoaching.com.






