Les époux (ses) d’expatriés



J’espère que vous avez mis en pratique les conseils sur les subtilités de la vie des expatriés. Aujourd’hui, je vais aborder le sujet des “Trailing Spouses” (un terme commun dans le langage diplomatique pour désigner leurs conjoints) et la place importante qu’ils occupent dans l’expatriation.

Même s’ils sont incontestablement l’épine dorsale de la famille, ces époux (ses) tiennent le rôle traditionnel d’une femme/homme au foyer et maintiennent l’équilibre familiale pour aller au bout de leur expatriation. Beaucoup de tracas de l’expatriation sont méconnus du grand public. Même les expatriés expérimentés évitent d’en parler malgré les effets néfastes sur les familles; donc peu ou rien est connu de ce sujet. Cependant, nous croyons que plus la famille sera consciente de ce mal, mieux elle sera préparée à en faire face et se préserver ainsi des mauvaises surprises qui ne manqueront pas d’avoir lieu.

Cette face cachée de l’expatriation si elle est laissée sans surveillance, est source des traumatismes qui empêche l’intégration de ceux concernés et peut conduire à la résiliation anticipée du contrat. Ignorer ou ne rien faire aura les conséquences plus graves telles que la dépression nerveuse, l’éclatement de la famille et même le divorce, voire une d’identité perpétuelle par les enfants (3TC).

“Accompanying Spouses” qui sont-ils?

[legend title=”The trailing Spouse” style=”1″]La première citation du ce terme est attribué à Marie Bralove dans le Wall Street Journal  du 15 Juillet, 1981 dans un article intitulé «Les problèmes de familles bi-carriéristes forcent les entreprises à s’adapter», p. 29 : Un employé se souvient d’un cadre prometteur qui avait quitté parce que son époux dentiste n’avait pas pu trouver un bon cabinet avec lequel travailler dans la zone. Pour endiguer ce problème, quelque 150 employeurs du nord du New Jersey créent une banque d’emploi des employeurs pour approvisionner des emplois pour le “conjoints” des future cadres ~ Wikipédia.[/legend]

Mais aujourd’hui, ce terme est utilisé chez les expatriés, du corps diplomatique, des personnels du gouvernement ainsi que les militaires ou entrepreneurs internationaux pour désigner leurs conjoints. Ce sont des conjoints qui ont pris la décision éclairée et font le choix de suspendre leur carrière afin de faire progresser celle de leurs partenaires.

Ils /elles doivent suivre des séances de coaching de vie avant et après leur arriver dans leurs pays d’accueil afin d’éviter des échecs et de leur donner toute l’aide qu’ils/elles méritent dans leurs difficile tâche d’assurer un foyer heureux, et faciliter la transition  entre leur culture d’origine et leurs cultures d’accueil. Le statut d’un conjoint-accompagnateur qui devient juste mères/pères au foyer avec la perte d’identité qui en résulte, est difficile à assumer, surtout ceux qui ont eu beaucoup de responsabilités professionnelles.

Vos activités de la journée comprennent: trouver une maison, acheter une voiture, changer la bouteille de gaz, essayer de trouver les employés domestiques, s’occuper les tâches administratives, trouver un cabinet médical, des dentistes, trouver des menuisiers ou des plombiers…

Il y a aussi à assumer souvent le rôle de père et mère pour leurs enfants parce que les expatriés doivent accepter des déplacements fréquents et de longues heures de travail.

Pour mieux apprécier leur vécu, voici une journée typique de celui/celle-ci. La journée commence à environ 6h30 avec l’agitation frénétique habituelle de la plupart des matins; les enfants se préparent pour l’école tandis que la femme de ménage est aux petits soins pour eux. Vous sautez tous dans la voiture pour aller à l’école et votre partenaire s’en va aussi. Vous revenez ensuite à la maison pour ne trouvez qu’un silence assourdissant, et la vaisselle sale du petit déjeuner.

Au milieu de tout ça, se trouve votre vie que vous négligez par manque de temps et le doute commence à vous envahir, vous commencez à douter votre décision à vous expatrier. Que s’est-il passé ? Après tout, vous avez de bon cœur accepté le déménagement; les conditions de service étaient alléchantes, vous étiez même excité à l’idée de l’aventure et ne pouviez pas contenir votre joie quand il a été confirmé.

Soudain, vous avez un sentiment de vide. Était-ce ce que vous attendiez ? Pas du tout. Vous êtes déçu et même avez honte de vous-même ; vous ne croyez pas ce qui se passe en vous. Pour aggraver les choses, votre critique intérieure (cette petite voix à l’intérieur qui vous rappelle de ne pas être ingrat) et vous réprimande pour avoir osé se plaindre. Vous succombez et vous vous estimez chanceux, vous comparez votre situation actuelle à la précédente: vous êtes dans un pays ami, une maison confortable avec une femme de ménage, un chauffeur, une famille saine, vous vivez dans un quartier sûr, alors pourquoi se plaindre ? Mais vous avez raison, l’argent n’achète pas le bonheur.

Pour tout vous dire, ce sentiment n’est pas rare. Je suis passé par les mêmes émotions, comme beaucoup avant moi. Une fois que vous en avez terminé avec l’excitation et la “lune de miel” de l’aventure, la réalité vous frappe. Pour certaines personnes, il est facile de s’acclimater, pour d’autres c’est beaucoup plus compliqué. Plus dur est de déménager avec votre famille entière comme c’est le cas avec la plupart des expatriés, non seulement vous devez vous efforcer de vous adapter vous-même, mais vous devez veiller à l’intégration de toute la famille.

Heureusement les choses changent, vous avez des coaches de vie comme moi pour vous guider. Votre sentiment est normal et bon nombre des conjoints sont passé par là. La vérité est que les expatries sont isolés, loin de leurs amis et de la famille – leur réseau de soutien habituel. Cela peut paraître étrange surtout quand vous vous êtes fait de nouveaux amis; n’oubliez pas que lors de l’expatriation, vous êtes en compagnie de personnes avec qui vous ne partagez pas nécessairement la même culture ou les même valeurs. En raison du rôle influent que jouent la culture et les valeurs dans notre appréciation et l’interprétation des situations, vous voyez et interprétez les choses différemment.

Grâce à de récentes études qui reconnaissent l’importance de leur contribution dans la réussite de l’expérience les départements RH des grandes entreprises commencent à s’intéresser et à se soucier d’eux voire même à s’investir dans les projets de coaching pour faciliter leur transition vers la culture locale. Ils ont ainsi augmenté la productivité de leur staff.

Une grande majorité des conjoints sont des femmes mais il y a aussi les hommes. Bien que leurs intérêts et leurs attentes puisse différer, il n’y a pas de preuves qui démontrent qu’un genre particulier s’intègre rapidement et mieux que l’autre. Quel que soit le sexe, il est crucial de comprendre l’ajustement interculturel des conjoints.

  • Dans sa dissertation “Adaptation des conjoints d’expatriés : le genre importe-t-il ?” Anne M. Braseby, Docteur en Philosophie à l’Université Internationale de Floride, a écrit que Stewart Black (un des grands expatriés-chercheurs) avait mené des recherches approfondies sur l’adaptation des épouses d’expatriés dans le but principal d’empêcher des retours précoces. Lui et son collègue, Hal Gregerson (1991: 463) écrit «les entreprises veulent réduire les coûts directs et indirects  de l’expatriation ratées; les employés de leur côté semble vouloir réduire la probabilité de l’échec de leur séjours à l’étranger car ils redoutent l’impact négatif que cela aurait sur les carrières. Puisse que l’intégration d’un conjoint peut être un facteur important dans l’aboutissement de missions à l’étranger et vu que la plupart des Américains qui travaillent à l’étranger accompagnaient par leurs conjoints (Black 1988, Black et Stephens 1989, Harvey 1985), il semble essentiel de mieux comprendre l’adaptation interculturelles des conjoints”.

Pourquoi l’intégration du conjoint est-elle nécessaire?

Il semble rationnel que le conjoint aie besoin d’intégrer et d’assimiler les valeurs du pays d’accueil afin de les inculquer à leur famille avec une appréciation réelle et non travestie ou tronquée de la culture d’accueil,  car un conjoint bien intégré saura transmettre son acquis à sa famille.

Leur propre intégration peut aider à expliquer les avantages de l’intégration à leur famille en tant qu’étranger : c’est à vous d’accepter le pays hôte avec ses différences de culture, ses aliments et ses valeurs et d’apprendre à s’y adapter au lieu d’attendre du pays qu’il s’adapte à vous.

Il faut faire des efforts pour apprendre la langue, pour manger les aliments locaux plutôt que d’importer des produits de votre pays vous pouvez laisser votre confort alimentaire et vos valeurs derrière vous.

[info]Vous méritez une expérience réussie. Ne restez pas seul, je suis ici pour vous guider à travers les arcanes de l’expatriation. Contactez-moi.[/info]

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